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Voyage en pays d’écriture - Michel Joiret

Voyage en pays d’écriture - Michel Joiret

25,00 €Prix

Voyage en pays d'écriture
Voyages en des lieux qu'ont hantés des écrivains
Avant-dire de Pierre Mertens
500 pages
ISBN: 978-2-8070-0140-4 (livre)
978-2-8070-0141-1 (PDF) – 978-2-8070-0142-8 (ePub)
25,00 EUR
 

Les écrivains du passé n’ont jamais cessé de nous parler.
Il nous appartient de les écouter, même si l’écoulement du temps a pu érailler leurs voix, même si les relais de lecture intergénérationnels sont aujourd’hui moins assidus, même si la primauté de l’image a pu dérouter les chemins d’écriture. L’œuvre des Illustres est l’ADN de chacun de nous.
Quand l’oreille intérieure et l’œil se font moins vifs et sortent du champ de lecture, il nous reste le trésor des pierres, des lieux signifiants – comme les aubépines de Marcel au Pré Catelan –, l’intimité d’une table, d’une plume et d’un encrier – comme l’écritoire de Jean-Jacques à Montmorency. Comme l’écrit Pierre Mertens dans son avant-dire : « Allons ! Comment se lasserait-on de ces retours aux sources sur les lieux du crime – ce crime fameusement “impuni” : la lecture ? »
Ou la relecture ?…
Au fil de ses voyages, ses rencontres et ses chemins d’écriture, la revue « Le Non-Dit » nous emmène sur les traces d’Alain-Fournier, Marcel Proust, Pierre de Ronsard, Pierre Loti, François-René de Chateaubriand, George Sand, Maurice Leblanc, Madame de Sévigné, Alexandre Dumas, François Rabelais, Michel de Montaigne, Erasme, Colette, Blaise Cendrars, Pierre Mac Orlan, Francis Carco, Georges Brassens, Jean-Jacques Rousseau, Maurice Maeterlinck, Marguerite Duras, Jean Cocteau, Louis Aragon, Elsa Triolet…

 

Lien de l'ebook

À quoi bon, serait-on en droit de se demander, ces descentes sur le terrain ?
Milena Jesenska, qui fut la traductrice de Kafka avant d’être un temps son amie passionnée, pensait bien avant Barthes qu’il n’est rien de plus vain que ces évocations biographiques des grands écrivains. Et pourtant, avec quel bonheur ne découvrons-nous pas ces lettres que le visionnaire de Prague adresse, précisément, à cette même Milena ?
Les paysages qui participent de l’aventure intellectuelle des poètes – au sens large – n’apparaissent-ils pas hantés, à l’instar de certaines maisons ?
En vérité, ces traversées partagées ouvrent un dialogue et appellent l’empathie.
Songeons, par exemple, à ce séjour sur les pas du Grand Meaulnes. À chacun son Augustin… (Pour ma part, j’entends encore Joseph Noiret, qui fut mon professeur de français et appartient par ailleurs au groupe Cobra, me révéler un chef-d’œuvre hélas bien oublié d’Alexandre Vialatte, sorte d’avatar du livre d’Alain-Fournier mais chargé d’humour…) Plus tard, je devais visiter les lieux d’Allemagne où ce bel écrivain (qui, par ailleurs, fut, comme on sait, le traducteur attitré de Kafka, encore lui) décrivit les événements précurseurs de la guerre…
Allons ! Comment se lasserait-on de ces retours aux sources sur les lieux du crime – ce crime fameusement « impuni » : la lecture ?

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